Etudier et analyser les conséquences néfastes du changement climatique, en particulier dans les espaces agricoles, tel est l’objet du projet Risk AquaSoil, qui vient d’être mené durant trois ans par des équipes de chercheurs, de scientifiques et des ingénieurs spécialisés dans le climat et l’agriculture. Le tout, dans le cadre du programme Interrreg Espace Atlantique, un programme de coopération internationale entre huit partenaires européens issus de cinq pays différents, financé par l’Union européenne.

L’objectif poursuivi par le projet RiskAquaSoil était simple : esquisser des modèles pédagogiques et viables de transitions agricoles en situation d’incertitudes.

Au terme de trois années d’études, les partenaires du projet se sont retrouvés pour un séminaire final de restitution des travaux. Celui-ci s’est déroulé en Dordogne le 19 novembre dernier depuis le pôle interconsulaire, sous forme 100 % digitale, situation sanitaire oblige.

Durant près de quatre heures, chercheurs, ingénieurs et scientifiques se sont succédé pour livrer le fruit de leurs études et des préconisations pour accompagner les populations, les territoires et les agriculteurs à faire face aux impacts du changement climatique.

Les engagements du Département

Le Département de la Dordogne, qui participait au séminaire final du projet Risk AquaSoil, a, de son côté, pu mettre en exergue quelques-uns de ses engagements dans la lutte contre le changement climatique, comme par exemple à travers l’élaboration d’un Plan climat volontaire, qui a été lancé le 10 mars dernier avec la contribution de 200 collégiens.

Un Plan climat départemental doit également voir le jour. Il s’appuiera sur les solutions proposées par les citoyens dès lors que la situation sanitaire permettra d’aller à leur rencontre.

La question de l’eau et de sa bonne gestion figurent également parmi les sujets de préoccupation de la collectivité qui s’est engagée dans des opérations de prospective « eau et changement climatique » et qui s’est dotée d’un schéma départemental de la ressource en eau.

Et ce ne sont là que quelques exemples qui viennent démontrer que le Département a pris la problématique du réchauffement climatique à bras-le-corps.