La ressource en eau

Le Département de la Dordogne, territoire géologiquement diversifié, dispose d’une grande variété de ressources. Les épisodes de sécheresse et de canicule de l’été 2019 nous donnent un aperçu de ce que nous pourrons rencontrer de manière plus récurrente dans les années à venir.

D’où provient l’eau de nos robinets en Dordogne et pourquoi faut-il préserver cette précieuse ressource ?

La facilité avec laquelle nous ouvrons nos robinets pour nos usages domestiques, nous fait souvent oublier, pourtant, que tout ne coule pas de source pour en arriver à ce confort.
Du grand au petit cycle de l’eau, on constate que l’eau douce et potable est une ressource rare qu’il faudra de plus en plus préserver pour les années futures au regard des changements climatiques constatés et à venir.
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Les principales formations aquifères sont les suivantes :

  • socle granitique,
  • calcaire du jurassique,
  • calcaires et grès du crétacé supérieur,
  • sables de l’éocène,
  • alluvions du quaternaire.

Il s’agit de formations géologiques plus ou moins perméables, susceptibles de contenir de l’eau.

La carte et une coupe géologiques simplifiées, ci-après, localisent ces formations.

L’échelle de temps géologiques, ci-dessous, donne l’âge de ces formations qu’il ne faut pas confondre avec l’âge de l’eau qui lui est beaucoup plus récent (de quelques années à plusieurs milliers d’années).

L’alimentation en eau potable peut provenir de trois types de ressources :

  • Les prises d’eau en rivière : en voie d’abandon sauf dans le secteur du socle.
  • Les nappes superficielles ou libres (sources et puits) : alluvions du quaternaire et formations calcaire ou granitique superficiel.
  • Les nappes profondes ou captives(forages) : formations calcaires du crétacé et du jurassique, sables et graviers de l’Eocène.

Le schéma ci-après illustre les différents types de captages et de nappes rencontrés.

En fonction de leurs caractéristiques (nature, perméabilité, altérations…), les vitesses de circulation des nappes peuvent être différentes :

  • sables de Très rapides pour les calcaires fracturés et karstifiés,
  • très lentes pour les sables éocènes.


Cela a un impact sur le renouvellement et la qualité des nappes (transfert plus ou moins rapide des pollutions). Les nappes profondes restent des ressources stratégiques à privilégier pour l’eau potable néanmoins, pour les nappes captives, le risque de surexploitation est une réalité à prendre en compte.

Le schéma départemental de la ressource en eau validé en 2019, s’attache tout particulièrement à la préservation de la ressource et propose la mise en place d’actions visant l’atteinte de l’excellence environnementale.