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Environnement, Tourisme

Le réservoir hivernal mouche de Saint-Estèphe, unique en Nouvelle-Aquitaine, est ouvert

1.500 kg de truites arc-en-ciel de différentes tailles ont été relâchées dans le réservoir hivernal mouche de Saint-Estèphe, mardi 8 décembre. Cette opération a été conduite dans le cadre de la politique de développement du tourisme et du loisir pêche, menée avec l’appui de la Fédération départementale de pêche.

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Le Département de la Dordogne conduit une politique de développement du tourisme et du loisir pêche. Menée avec l’appui de la Fédération départementale de pêche, cette politique marque la volonté de s’engager davantage dans un secteur à fort potentiel, notamment économique, avec comme ambition forte : faire de la Dordogne une destination pêche de référence.

L’activité pêche apporte en effet une plus-value significative à l’attractivité touristique du territoire, avec des potentialités de croissance importantes.

Cette politique de développement du tourisme et du loisir pêche s’articule autour de trois axes : un Schéma départemental du développement du loisir pêche (SDDLP), voté à l’unanimité le 2 octobre dernier, des opérations d’empoissonnement et une réglementation adaptée sur les sites départementaux, et des outils de communication.

C’est dans ce cadre que le Département et la Fédération départementale de pêche ont procédé à une vaste opération d’empoissonnement de ses cinq sites au cours du mois de novembre : les étangs de Rouffiac, La Jemaye, Saint-Estèphe, Gurson et Miallet. Au total, 12,5 tonnes de poissons ont été lâchées : 7 tonnes de gardons, 1,2 tonne de brochets, 500 kg de black-bass, 1,7 tonne de perches, 600 kg de tanches et 1,5 tonne de truites.

Saint-Estèphe : un réservoir hivernal mouche unique en Nouvelle-Aquitaine

Pour devenir une destination pêche de référence, la Dordogne dispose d’atouts considérables : un réseau hydrographique dense et varié avec 4.000 km de cours d’eau et de grands plans d’eau, allant de 20 à 100 ha (pour la plupart départementaux), une diversité des milieux qui reflète la variété des techniques de pêche pratiquées (pêche de la truite, pêche des carnassiers, de la carpe et des poissons blancs), mais également le plan d’eau de Saint-Estèphe, classé réservoir hivernal mouche pour les salmonidés et carnassiers depuis fin 2019.

La pêche de la truite en plan d’eau l’hiver s’est développée depuis une trentaine d’années afin de permettre aux pêcheurs et notamment aux pêcheurs à la mouche de continuer à pratiquer leur passion pendant la fermeture de la pêche à la truite (de septembre à mars).

Les plans d’eau où s’est développé ce type de gestion piscicole sont souvent de taille modeste (inférieure à cinq hectares).

La mise en place d’un réservoir truite de plus de 20 hectares est une première à l’échelle de la région Nouvelle-Aquitaine et permet d’attirer des pêcheurs de différents horizons en avant et arrière-saison touristique, période en général assez creuse pour les hébergeurs locaux (gîtes, campings, villages de mobil-homes, etc.). C’est également le seul de cette superficie en Nouvelle-Aquitaine à être gratuit et à permettre la pêche du bord et embarquée, grâce à des aménagements spécifiques. De fait, le site est en train de devenir une référence dans ce domaine

Afin de concourir au succès du réservoir hivernal mouche, chaque année, un lâcher de 1.500 kg de truites arc-en-ciel de différentes tailles (majoritairement des poissons d’environ 1 kg) est réalisé. Le lâcher est effectué quelques jours avant l’ouverture, la pêche de ces poissons se pratiquant à la mouche ou aux leurres avec remise à l’eau obligatoire jusqu’au deuxième vendredi de mars de l’année suivante.

A partir de l’ouverture de la pêche à la truite (mi-mars), six poissons par jour et par pêcheur pourront être conservés pour la consommation afin d’éviter toute mortalité estivale due à l’élévation de la température de l’eau.

Une campagne de communication multi-supports

Afin de faire connaître le site et son nouveau mode de gestion halieutique, une large campagne de communication et de médiatisation a été lancée. Elle se décline sous forme d’articles dans la presse locale et spécialisée « pêche », la diffusion de l’information sur les sites internet et les réseaux sociaux, un contact avec les clubs de pêche à la mouche de la région, etc.

De même, au printemps dernier, un topo guide « Chemins de pêcheurs en Périgord » recensant une vingtaine de parcours pêche alliant randonnée, découverte et pratique de la pêche a été réalisé avec la Fédération départementale de pêche.

Ce topo-guide va être complété dès le mois prochain, en janvier, par l’édition d’un guide touristique consacré à la pêche et aux activités de pleine nature.

Réalisé, lui-aussi, en partenariat avec la Fédération de pêche, ce guide est un supplément de la revue « la Pêche et les poissons », première revue nationale faisant référence dans son domaine, distribuée à 35.000 exemplaires mensuellement, sans compter les pays francophones, soit environ 70.000 exemplaires. Ce guide va mettre en avant le département, ses vallées, ses rivières, son territoire, avec ce que l’on peut y découvrir et y pêcher.

Reportage France 3 Périgords