Il était l’une des personnalités les plus marquantes de la Résistance en Périgord, dans laquelle il s’était engagé très jeune, avant de rejoindre les Francs-Tireurs et Partisans. L’un de ses premiers combats, à Veyrines-de-Domme, lors duquel nombre de ses camarades furent massacrés, le marquera à vie. Il était présent aussi lors de la libération de Périgueux, moment historique, mais particulièrement douloureux pour lui sur le plan familial.

Ralph Finkler était un résistant engagé. Il le restera tout au long de sa vie, s’attachant sans relâche et avec conviction à décrire aux plus jeunes l’horreur de la guerre et de la barbarie.

Jusqu’à la fin de sa vie, il fut passionné par le débat public. Il avait souhaité, au printemps 2019, rencontrer Raphaël Glücksmann, alors candidat aux élections européennes, lors de son passage au siège de la fédération socialiste à Périgueux.

Avec sa disparition, qui intervient la même semaine que celle de René Chouet, le Périgord entre dans une nouvelle ère, une ère où les transmetteurs de mémoire ne seront plus désormais, celles et ceux qui auront eux-mêmes vécu la réalité des horreurs de la Seconde Guerre Mondiale.

Il nous appartient collectivement de prolonger leur combat humaniste, dont l’utilité dans ce monde-ci s’avère, hélas, chaque jour, un peu plus urgente.

A sa famille, à ses amis, j’adresse mes condoléances les plus sincères et l’expression de mon profond respect.