Centre Départemental de la Mémoire et des Résistances (CDMR24)
Après la libération de notre pays et la victoire sur le nazisme, après la libération des camps de concentration et la révélation de l’holocauste, face aux menaces graves qui affectent aujourd’hui nos démocraties, il est plus que jamais essentiel, de transmettre aux jeunes générations l’idéal et les valeurs portées par la Résistance.
La force et le souffle qui animaient ces femmes et ces hommes, dans leurs engagements et leurs combats pour la liberté, sont pour nous une formidable source d’inspiration pour faire face aux grands défis d’avenir que nos jeunes et futurs citoyens ont désormais à relever.
Pour mener à bien ce travail de mémoire et de transmission, le projet départemental s’appuie sur une démarche intergénérationnelle, ouverte et évolutive, avec les enseignants, les établissements scolaires, les collèges, les lycées et l’ensemble de la population.

Le CDMR 24 est composé d’un conseil scientifique et d’un comité pédagogique
Le conseil scientifique :
Il se compose d’historiens, de géographes, d’experts dans le domaine de la 2ème guerre mondiale et de la Résistance.
Il a pour vocation d’apporter une caution scientifique à l’ensemble de nos actions en direction des jeunes et des adultes.
Le comité pédagogique :
Il est constitué d’un réseau d’enseignants, de personnes ressources, d’acteurs du monde culturel et associatif.
Il a pour objectif d’accompagner les projets des établissements et des enseignants, de proposer des rencontres, des films, des débats, des conférences et des expositions thématiques, de réaliser des documents et supports à vocation pédagogique.
Le CDMR 24 à Périgueux, 9 rue Littré, près des Archives départementales.
Attenant aux Archives départementales, le CDMR est conçu et aménagé comme un espace de découverte et de sensibilisation sur la Résistance et la Déportation en Dordogne.
Il peut accueillir une classe pour un travail pédagogique, et du public pour suivre des interventions ou des conférences.
Il est équipé d’outils numériques et informatiques.

Il peut être utilisé comme :
- Espace de documentation et d’activité pour les projets des établissements et des classes, dans le cadre des thématiques développées par le Conseil départemental ou dans le cadre du concours de la Résistance et de la Déportation.
- Base logistique pour les activités de soutien aux projets des classes : documentation, matériel informatique, visioconférences...
- Salle de réunion pour le groupe d’animation du projet départemental.
- Espace de travail et de rencontre avec des personnes ressources et pour des étudiants en histoire menant des recherches sur la Résistance.
- Salle d’expositions et de conférences.
Le CDMR 24 peut intervenir en soutien et en accompagnement sur l’ensemble des établissements du département.
Notre action se projette sur plusieurs axes
- À partir de mémoires individuelles collectées par les jeunes dans leur environnement proche ou dans la périphérie de leurs lieux de vie, notre démarche les accompagne sur le chemin d’une mémoire collective, en lien avec l’histoire, pour comprendre ce que furent la résistance et la déportation en Dordogne et au-delà.
- Nous souhaitons évoquer les motivations de ces jeunes résistants, face à la défaite, l’occupation, la déportation. Comprendre ce qui, à leurs yeux, était devenu intolérable et a pu les conduire à s’engager et à résister, au péril de leur vie.
- Il est important d’aborder les différentes formes d’engagements de ces femmes et de ces hommes dans la lutte contre l’idéologie nazie et la collaboration. Certains résistants devinrent après la libération des passeurs de mémoire, des citoyens engagés, des ardents défenseurs des libertés et des droits fondamentaux.
- Amener les jeunes à comprendre que la résistance fut à la base des avancées sociales d’après-guerre : le vote des femmes, la sécurité sociale, une société plus juste et plus équitable, le rétablissement des libertés Individuelles…
- Dans le fil de ce que fut la résistance durant la période de l’occupation, notre démarche propose d’accompagner les jeunes, vers une approche des enjeux d’avenir et des grands défis qu’ils auront à relever.
- Nous devons poser la question sur ce qui, à présent, peut paraître inacceptable, et pourrait justifier d’entrer en résistance : la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation de la biodiversité, la lutte contre toutes formes d’injustices et d’exclusions, le racisme et la xénophobie, l’utilisation de nouveaux outils de communication…
- Enfin, après la disparition des derniers témoins, il nous appartient aujourd’hui, à l’instar de nos aînés, de nous poser à nouveau la question du rôle essentiel de la transmission et de la place que chacun de nous peut être amené à prendre dans ce rôle de passeur d’avenir. Le but étant de participer à l’avènement d’une culture de paix, du vivre ensemble, et une éthique de l’information et de la communication, pour une démocratie pérenne, vivante et toujours en mouvement.